Avec la démocratisation des réseaux informatiques, les jeux vidéo qui pour la plupart se jouait en solo ou en duo (écran partagé) ont commencé à intégrer un mode multiplayer qui permettait aux joueurs connectés sur un même réseau de s’affronter chacun sur son Pc ou sa console. Le succès rencontré avec le mode multijoueur à encourager la mise en place de nouveaux jeux exclusivement dédiés à être en réseau notamment jouer à travers internet. C’est ainsi qu’ils ont été nommés Massively Multiplayer Online Game (MMOG ou plus simplement MMO). Ces MMO proposent aux joueurs un univers uniquement accessible par un réseau, et capable d’accueillir plusieurs joueurs simultanément. Ils sont généralement hébergés sur des serveurs accessibles 24h/24 et 7j/7 qu’il y ait des joueurs connectés ou pas, raison pour laquelle on dit qu’ils offrent un univers persistant. Les MMOG sont classés en plusieurs genre, MMOFPS (First Person Shooter), le MMORTS (Real-Time Strategy) et le MMORPG (Rôle Playing Game).
La rentabilisation des MMOG
Afin de maintenir l’univers du jeu en ligne, les éditeurs sont obligés d’entretenir des serveurs en permanence, ce qui a forcement un coût. C’est la raison pour laquelle le modèle économique initialement retenu pour les MMOG était l’abonnement. Afin de faire évoluer la gameplay ou l’univers de jeux, les éditeurs sortent de temps en temps des patchs et extensions gratuites ou payantes. Depuis 2005, l’univers des MMOG en Europe a connu de grands changements avec l’arrivée d’un nouveau modèle économique en provenance de Corée et de Chine. Il s’agit d’un concept appelé F2P (Free to Play) qui donne aux joueurs l’accès à l’univers de jeu gratuitement sans besoin d’abonnement. Cependant afin de rentabiliser les jeux, ils intègrent des boutiques virtuelles destinées à vendre des outils et améliorations permettant une progression plus rapide dans le jeu. C’est ainsi qu’une enquête faite en juin 2014 par le cabinet d’analyse SuperData révèle le déclin progressif du système des abonnements face au F2P et leurs microtransactions.